Depuis toujours j’entends, il vaut mieux prévenir que guérir. Si j’en crois mon amie Sandrine qui est responsable Qualité Sécurité Environnement (elle s’occupe de l’évaluation des risques et de la mise en place de plans d’action) dans une grosse société Suisse, après avoir travaillé dans de nombreux gros groupes français, il semblerait pourtant que du point de vue professionnel, l’adage ne tienne pas tant la route que cela.
En effet, même si l’expression se veut plutôt logique, selon elle seulement 30% des patrons utilise vraiment la prévention pour améliorer le bien-être au sein de leur entreprise.
Sandrine se bât depuis des années pour la prévention, fait qui la passionne. Il n’y a pas un repas lorsque nous nous rejoignons entre amis, au cours duquel elle nous sort ses dithyrambes post-communistes sur le bien-être des salariés. Cela fait 8 ans que nous nous connaissons et je dois avouer que pour la première fois je me suis réellement intéressé à son discours revendicatif et y ai perçu de nouveaux arguments qui ont vraiment du sens. Pour faire simple, elle nous a le weekend dernier annoncé qu’elle ne revêtirait plus maintenant le costume de la déléguée syndicaliste mais qu’elle opterait plus pour des arguments centrés MEDEF. Son argument de base aujourd’hui : la prévention des risques rapporte de l’argent. Dit comme ça ça peut paraitre étonnant et selon Sandrine beaucoup de chefs d’entreprises considèrent faussement la prévention comme un coût. Alors qu’en soit il est assez logique de penser que le bien-être des salariés, entraine un surcroit de travail donc une hausse de la productivité.
Je vais avoir du mal à faire aussi bien qu’elle, mais je tenais à poster cet article pour que ceux intéressés par la problématiques puissent s’intéresser à cette réflexion.
Vous trouverez donc son post : « la prévention comme facteur de croissance » sur son Blog. N’hésitez pas à lui faire vos retours, elle est très bavarde, surtout quand on parle de cela 🙂